Les vignobles du Centre-Loire sont installés sur des plateaux et des coteaux datant de l’ère secondaire (principalement) et de l’ère tertiaire. Abandonnés il y a 70 millions d’années par la mer, leurs sols se composent aujourd’hui d’une grande variété de sédiments calcaires et argileux sur lesquels les vignerons ont fait le choix de planter un nombre restreint de cépages de qualité.
Bien que la diversité géologique soit importante en Centre-Loire, on distingue 4 grands types de sols pour beaucoup issus des formations très différentes :
Les formations Jurassiques :
Les formations Crétaciques :
Cette roche sédimentaire calcaire d’origine marine est riche en huîtres fossiles. Elle forme le socle des vignobles du Centre-Loire. Ces sols sont aussi parfois localement appelés « terres blanches ». Exclusivement portés par les marnes Kimméridgiennes, ce sont des terres profondes, compactes, imperméables, parfois humides et assez froides. La vigne y développe un enracinement superficiel, ce qui peut la rendre sensible à la sécheresse. La maturation y est toujours retardée par rapport aux autres types de sols. En années sèches ou trop humides, le décalage s'accroit.
Ce sont des terres très caillouteuses, saines, chaudes et bien drainées, aussi appelés « caillottes ». La vigne n'y souffre pas de la sécheresse. Ces sols calcaires peuvent aussi être nommés « griottes » : sols peu profonds et bien drainés, reposant sur une roche mère formée d'un calcaire pierreux, très friable mais assez compact et peu pénétré par les racines.
Le Sauvignon blanc aime ces sols réchauffés en surface par les silex et y puise souvent des expressions minérales. Ce sont des sols dépourvus de calcaire et relativement acides. Dans le Centre-Loire, on appelle aussi ces sols « chailloux »
On les retrouve sur les bords de Loire, du Cher et de l’Arnon sous forme d’alluvions, ces sols sont très présents sur l’appellation Quincy.
Le climat est tempéré à tendance continentale, avec de fortes amplitudes thermiques variant de -1°C l’hiver à +26°C l’été. La pluviométrie est de 600 à 800 mm par an mais peut varier parfois fortement entre les appellations et entrainer des phases de maturation différentes.
Dans les régions naturelles très diverses, de la Champagne Berrichonne au Val de Loire, en passant par le Boischaut sud et le Pays Fort, les vignes sont plantées sur des coteaux et des plateaux modelés par la Loire et le Cher entre 100m et 380m d’altitude. Les vallonnements et les différentes expositions qui en découlent créent de nombreux microclimats d’où la diversité des expressions des vins au sein d’une même appellation.